Anthony Petaccia nouveau coach de Kosova : "On m’a dit que j’étais fou de signer là-bas"
Le T1 débarque sur le banc schaerbeekois, où il aura fort à faire.
- Publié le 12-11-2019 à 11h45
- Mis à jour le 12-11-2019 à 11h48
Le T1 débarque sur le banc schaerbeekois, où il aura fort à faire.
La pilule est dure à avaler. Le score aussi. Kosova a ramassé une casquette sous les yeux médusés du nouvel entraîneur schaerbeekois. Anthony Petaccia, qui officiait comme directeur technique à Gosselies, retrouvera ce mardi le terrain qui lui manquait cruellement.
Vous retrouvez enfin un club. Est-ce un soulagement ?
"Oui. Cela faisait un petit temps que cela me trottait en tête. Je voulais retrouver un beau challenge sportif. Je suis un gars de terrain. Je veux vivre le football en étant actif et non passif."
Êtes-vous revanchard par rapport à vos deux anciens clubs (Binche et la Real) qui ont stoppé votre collaboration ?
"Non, pas vraiment. J’ai passé trois années formidables à Binche en remportant la P1, gagnant la coupe du Hainaut et en frôlant une participation au tour final de D3 amateurs. Les choses ne se sont pas passées comme prévu à Deux-Acren mais ce sont des choix internes qui m’ont évincé. Le monde du foot est parfois cruel, je ne suis pas rancunier."
Pourquoi avoir choisi le défi de Kosova ?
"Le discours des dirigeants me plaisait. Ils ont abordé les choses comme il le fallait. Je me retrouve face à un beau défi, celui de maintenir le club en D3 amateurs. Il y a beaucoup de boulot. Jouer de cette façon était inacceptable. C’est indigne de la division."
Qu’avez-vous apprécié dans le match face à Ganshoren ?
"Pour être honnête, je n’ai rien vu de positif. Les gars n’étaient pas prêts à aller à la guerre. Il n’y avait aucun esprit de révolte. Moi, j’aime voir des battants sur le terrain et je vais essayer de travailler là-dessus. L’équipe n’est peut-être pas la plus forte mais il y a quelques individualités qui savent manier le ballon. Je veux qu’à partir de maintenant, tout le monde mette son bleu de travail."
Le challenge sera de taille. Vous y croyez à ce maintien ?
"Évidemment. Nous ne sommes qu’à 6 points d’une place de non-relégable. Ce n’est pas énorme. L’objectif sauvetage sera délicat mais si tout le monde travaille dans le même sens, cela devient possible. Je connais bien la série et ses équipes, c’est un atout. En plus de cela, peu de joueurs me connaissent dans le noyau, cela redistribue les cartes pour tout le monde. Certains m’ont dit que j’étais fou de signer à Kosova et je veux leur prouver qu’ils avaient tort en fin de saison. Je n’ai rien à perdre mais tout à gagner."